La seule chose qui n'a pas évolué sur les armes de compétition c'est le busc, depuis que les armes existent tous les tireurs se servent de l'os de la joue pour prendre la visée.
Je propose un appui sur l'os de la pommette. Au point de vue musculaire aucune contrainte, il faut savoir que sur la joue on trouve de gros muscles qui servent à la mastication et au langage et peuvent amener de légères vibrations lorsque le tireur se trouve en phase finale de visée dû à une infime crispation. Pour les muscles de la pommette tous les muscles ne sont que des muscles de maintien, ils restent figés. Et n'ont qu'un seul but maintenir la lèvre supérieure, la narine et la paupière inférieure donc pas de vibration, D'où un appui parfait. Avec un mouvement de tête naturel pour trouver le contact(proprioception) avec le nouveau busc. Ce qui donne un centrage de ligne de mire irréprochable et permet une concentration optimale sur le guidon.
En ce qui concerne la partie technique et mécanique du NN654, il est composé de 53 pièces, il a fallu créer quelques choses qui rentre dans les critères du règlement ISSF, surtout la côte J1 (4cm en latéral par rapport à l'axe du canon).
Les atouts du busc NN654 en plus de sa légèreté, sont ses réglages micrométriques sur 3 axes X (latéral), Z (hauteur) et X'(angulaire). L'axe Y (avant/arrière) n'est pas micrométrique.
Le. NN654 ne nécessite aucun outil de serrage ou desserrage, pour les réglages micrométriques, ce qui s'avère très utile pendant la compétition.
De la même manière que vous cliquez pour placer l’impact au centre du visuel, vous cliquerez à l'identique pour placer votre œil dans la ligne de mire de votre arme.
Le fait que le NN654 soit incliné légèrement en X' pour aller chercher l'os de la pommette, vous donne obligatoirement et naturellement un placement parfait de la tête sur vos organes de visée.
